vendredi 7 décembre 2018

PERSO - Confessions 2




Nouvel article à cœur ouvert.

Car oui écrire une première fois m’a fait un bien fou. Alors pourquoi ne pas recommencer ?

Encore une fois c’est depuis mon téléphone que j’écris tout ça, parfois en pleine nuit, parfois la journée. C'est à n'importe quel moment en fait, juste quand j'en ai besoin. C’est spontané, ça vient du cœur, ce n’est pas contrôlé et c’est avant tout pour moi que je le fais. (Mais si mes textes peuvent être utiles en aidant d’autres parents ou des personnes ayant des proches dans la même situation alors c’est encore mieux.)

La tristesse a laissé progressivement place à la colère vous savez.
Voir toutes ces naissances les unes après les autres autour de moi m’a rendu un peu amer. Je ne suis pas jalouse ni envieuse mais juste en colère de me dire que nous nous n’aurons pas cette chance.
Car oui je me suis aperçu que c’était une chance d’avoir une grossesse idyllique sans le moindre souci. On ne s’en rend pas compte avant tant qu’on n’est pas dans une situation particulière. On se dit je fais un bébé et hop bébé est en route et re hop bébé est dans nos bras. Mais en réalité c’est beaucoup plus compliqué que ça.
Il y a tous ceux qui sont en attente de FIV ou de PMA, qui mettent des années avant de pouvoir faire un enfant ou ceux qui ne pourront jamais en avoir. Et puis il y a ceux qui, comme nous, ont été privé trop tôt de leur bébé. Ou encore ceux qui se battent contre les maladies de leurs enfants au quotidien.
C’est tellement injuste au final. Pourquoi nous ? Cette question revient sans cesse. On apprend à vivre avec mais on ne peut jamais l’accepter.

Il y a aussi le sentiment d’avoir fait « tout ça » pour rien. Une conduite (presque) exemplaire pendant ces 7 mois de grossesse : pas une seule goutte d’alcool, pas de charcuterie ni de poissons crus, pas d’exposition au soleil prolongée, ne pas trop porter Holly, avoir mal aux jambes, au dos, être fatiguée, ne pas pouvoir se soigner comme il faut, avoir fait toutes les prises de sang, les premiers achats, commencer à préparer sa chambre et le pire : se projeter. Imaginer un futur joyeux à 4. Et au final ne pas avoir de bébé pour se consoler. Juste son chagrin. Un chagrin immense.

Alors je sais que nous aurons un autre enfant. Même si je ne sais pas quand exactement. Quand nous serons prêts à « subir » une prochaine grossesse sans doutes (car on ne va pas se mentir, la prochaine sera forcément une grossesse dans l’angoisse de vivre ce drame de nouveau).
Mon envie d'agrandir notre famille n'a pas disparu, ce bébé a bien compté, et aucun autre ne pourra le remplacer. Mais je ne pourrais jamais rester sur « un échec ». J’ai toujours voulu avoir plusieurs enfants, et je sais que Holly sera une grande sœur parfaite.
En attendant à chaque fois que je la regarde j’ai un pincement au cœur. Je suis tellement dégoûtée que la vie l’ai privé de ce rôle magnifique dans lequel je l’imaginais si bien.

On me demande souvent comment je vais. Mal évidemment. Mais je réponds « ça va » ou « c’est sûr il y a des moments plus difficiles que d'autres mais ça va », que dire de plus pour éviter de rendre les gens en face de moi mal à l’aise ? Rassurez-vous je ne passe pas non plus mes journées en pyjama à déprimer et à pleurer seule chez moi. J’ai la chance d’avoir Holly et je me dois d’être forte pour elle. J’essaie déjà de ne plus trop pleurer (du moins en public). Mais au fond de moi je bouillonne. Je suis à la fois si triste et en colère de ce qui nous est arrivé.

J’en suis au stade où je suis pleine de contradictions, où j’en veux à la terre entière et où rester seule me fait du bien.
J’en veux aux médecins qui n’ont rien vu plus tôt. Je m’en veux à moi d’avoir été peut être trop active aussi. Ou de ne pas avoir senti que ça n’allait pas. J’en veux aux futures mamans qui se plaignent et qui ne se rendent pas compte de la chance qu’elles ont. Et j’en veux aussi à celles qui annoncent leur grossesse. (Rassurez-vous ça ne dure qu'une demie seconde à chaque fois)
Je sais que je ne devrais pas mais c’est plus fort que moi. Car même si je suis sincèrement très heureuse pour elles, leur bonheur me renvoie à ma propre tristesse et me déchire un peu plus. Du coup je culpabilise d’avoir de sombres pensées et je m’en veux encore plus car bien sûr je ne souhaite à personne de vivre ce malheur.
Je crois qu’inconsciemment je cherche un coupable alors qu’au fond de moi je sais pertinemment qu’il n’y en a pas.

Comme je l’ai déjà dit une partie de moi s’est envolée en même temps que ce petit ange. Même si le temps nous apprendra à vivre avec il y aura désormais toujours un vide dans notre famille. Nous avons perdu un bébé, et même s’il n’était pas encore là, nous l’aimions déjà. J’ai eu 2 enfants mais un seul grandira à nos côtés. Même si j’ai mal à chaque fois que j’y pense je n’ai pas envie d’oublier. Je ne peux pas le renier ni faire comme si de rien était. Et pourtant aux yeux de tous je ne suis maman que d’un enfant. C’est sûr c’est plus simple comme ça, pas besoin de se justifier et de rentrer dans les détails en disant que nous avons perdu notre second bébé...

Je me rends d’ailleurs compte que le deuil périnatal est un sujet très tabou.
Car en vous écrivant ici une première fois, beaucoup d’entre vous se sont confier à moi en retour, et je me suis rendue compte que ça arrivait plus souvent que ce que l’on peut le penser. À différent stade de grossesse malheureusement. Et ce statut (que je déteste d’ailleurs) de « mam’ange » (=maman d’un petit ange) est si peu reconnu et assumé.
Car ce n’est pas parce que ton bébé est mort que tu n’es pas une « mère » comme les autres tu sais ? Au plus le temps passe au plus je me dis qu’il n’y a que les mamans qui ont déjà vécu ce drame qui peuvent comprendre ce que je ressens au fond de moi. Car même si dans cette histoire nous étions un couple (et une famille), c’est moi seule qui l’ai porté et moi qui lui ai dit au revoir en accouchant. 

Alors je vois les regards rapides qui se posent sur mon ventre. Et ceux gênés qui suivent. Tout comme les conversations mal à l’aise où tout le monde fait comme si de rien était. Comme si je n’avais jamais été enceinte. Comme si tout cela ne s’était jamais produit. Parfois même moi je me demande encore si tout cela était bien réel. Si ce n’est pas juste un long cauchemar duquel je vais bien finir par me réveiller. Mais non, les souvenirs sont toujours bien présents et il y a les photos aussi.

Je n’ai pas encore réussi à faire de tri dans mon téléphone d’ailleurs. J’essaie de ne pas remonter trop loin dans ma pellicule pour ne pas tomber dessus lors d’un moment de faiblesse. Et d’un autre côté je n’ai pas envie d’effacer tout ça de ma vie. Il faut avancer je le sais. Mais pas au point de faire comme si ça n’avait pas existé, non ?
C’est peut-être bizarre mais j’ai décidé de faire un album de la séance photo de famille réalisée par Caro. C’était dans notre intimité, chez nous, et ce sont les seules que j’ai de moi enceinte de ce deuxième bébé. Alors je vais les garder précieusement. Comme un petit trésor.

A l’hôpital la veille de l’accouchement, quand on nous a parlé du déroulé de l’opération, de toutes les démarches administratives et du choix d’un prénom nous n’avons pas pu nous décider aussi vite sur un coup de tête d’ailleurs. Nous ne voulions pas savoir le sexe de notre bébé avant sa naissance alors nous n’avons pas voulu le savoir non plus au moment de lui dire au revoir. Ça nous a semblé trop difficile.

Et puis finalement la culpabilité est apparue dès notre retour chez nous, dès quelques heures après la sortie de la chambre même, pour moi. C’était « notre bébé » et chaque jour un peu plus ça a continué de me ronger de ne pas pouvoir le nommer.
Alors une semaine pile après l’accouchement nous avons fini par nous décider à ouvrir l’enveloppe cachetée destinée à la Mairie et nous avons appris son sexe. C’est donc en amoureux, chez nous, au calme et à tête (presque) reposée que nous avons pu choisir son prénom. Nous n’avons même pas eu besoin de relire notre liste, on s’est mis d’accord immédiatement.
C’est désormais notre petit secret. Rien qu’à Morgan et à moi. Inutile de me demander son sexe ou son prénom, vous ne le saurez pas. Je le dirais peut-être un jour, peut-être pas, quand j’en aurais l’envie, ou pas. Mais pour le moment, à défaut de pouvoir le serrer dans mes bras, j’ai besoin d’avoir au moins ça à moi. Je n’ai pas envie de le partager plus.

Au final je retiens que, malgré toute ma peine, ce petit bébé surprise aura eu le rôle de nous rapprocher et de nous aider à redevenir plus complices que jamais.
Je vois le fait d'être mère complètement différemment aujourd'hui grâce à lui. (Je n'estimais pas être la plus superficielle ni la pire des mamans, mais c'est comme ça. Personne ne mérite ça de toutes façons, il faut que j'arrête de chercher des causes, des raisons.) Je profite encore plus de chaque instant passé avec Holly désormais. Je sais que j'ai de la chance qu'elle soit en pleine santé et si dégourdie. Mon amour s'est décuplé pour elle et j'ai encore plus envie de la rendre fière de sa maman, et faire en sorte qu'elle ne manque jamais de rien dans sa vie. J'essaie de me focaliser sur tous les bons moments, les choses simples et belles du quotidien. Car je sais que c'est ce qui nous permettra de nous relever définitivement et d'avancer avec cette petite étoile qui brille juste pour nous. Mais malheureusement ce n'est pas si facile et il y a plein d'embûches sur notre route.

La question « combien as-tu d’enfants ? » notamment, qui me hante car je ne sais plus quelle est la bonne réponse depuis ce 31 octobre 2018. Dois-je dire la vérité et donc m’expliquer en mettant mon interlocuteur mal à l’aise ? Ou dois-je simplement dire « 1 » et avoir l’impression de renier ou d’avoir honte de mon second bébé ? Peut-être que je n’ai plus de réponse toute faite à cette question tout simplement ? Et qu’il faudra que je fasse comme je le sens au moment venu, et selon la personne qui l’aura posé ? C’est étrange toutes ces interrogations qui nous tombent dessus et auxquelles on n’avait jamais pensé avant d’y être confronté...

Après quelques temps j’ai de nouveau accompagné Holly à la crèche. J’appréhendais car la maternité est sur le trajet... Ça n’a pas manqué, je n’ai pas pu empêcher mes larmes de couler en voyant la façade. Dans ma tête toutes les scènes ont défilé. L’annonce de la procédure, les choix administratifs, le déclenchement puis l’accouchement et les adieux déchirants aussi...
Puis il y a eu la visite de contrôle post-« opération » à l’hôpital un mois après aussi. (Pour voir si mon corps était bien remis de ce deuxième accouchement mais aussi pour faire un point sur les premiers résultats des diverses analyses.) J’étais déjà stressée de devoir y aller seule car Morgan travaillait et de retourner sur les lieux m’a bouleversée. La gyneco a été adorable, elle m’a d’abord calmé puis écouté. Et enfin elle m’a rassuré. Ces résultats n’ont pas donné de causes au décès du bébé mais ils ont confirmé que je n’y étais pour rien, que je n’aurais rien pu faire de différent pour l’éviter. Ça m’a fait du bien de l’entendre une nouvelle fois.
Et d’ici deux mois nous devrions (enfin) avoir les derniers résultats d’autopsie et du placenta. Sans aucune certitude de trouver une cause à tout ça non plus. Mais toutes ces démarches seront enfin terminées et nous pourrons nous concentrer sur notre deuil un peu plus sereinement. Car comment éviter de se repasser tous les événements de ces 7 derniers mois ? Comment ne pas se remettre en question quand on a perdu son bébé qui n’a pas pu/su se développer dans le corps de sa maman ? On a beau me dire le contraire c’est plus fort que moi pour l’instant.

Je suis loin d’être une maman parfaite mais je fais au mieux comme je le peux chaque jour en fonction de mon état d’esprit. Et puis il y a quelques temps j’ai crié sur Holly. Pour « de la merde ». (Elle ne m’écoutait pas et répétait une bêtise que je lui avais demandé d’arrêter de faire.) Immédiatement après j’ai craqué : je me suis effondrée à grosses larmes. Je ne m’arrêtais plus. Je m’en suis énormément voulue d’avoir perdu patience aussi vite. 2 minutes après elle était dans mes bras à me dire « je t’aime maman » et j’ai culpabilisé encore plus. Dans ma tête c’était la pagaille, je me suis sentie comme une mauvaise maman, comme une mauvaise femme tout court : je me suis emportée sur la personne qui me fait le plus de bien et qui m’aide à tenir le coup.

Je me sens encore si faible. Et à fleur de peau. Avec un pincement au cœur incontrôlé quand je croise une femme enceinte ou prête à craquer quand je vois un nouveau né dans sa poussette dans la rue. Je n’ai plus regarder « Babyboom » depuis. Et même si je suis « un peu » de retour sur Instagram j’évite aussi de trop parcourir mon fil d’actualité.
Car même si ça me change les idées de me balader sur les réseaux sociaux et toute cette légèreté j’essaie aussi de me préserver de toutes ces naissances, de ces moments de bonheurs, et de cette insouciance que nous ne vivrons plus.
Et tous ces décomptes de fin de grossesse que je vois autour de moi. Moi qui suis restée à 27sa. 7 mois. Pas plus. Pas de grande prématurité ni rien du tout. Juste la fin. Alors nous avons décidé de partir une semaine en janvier pour nous changer les idées. C’est peut-être bête mais comme ça moi aussi j’ai de nouveau un décompte joyeux en tête.

C’est cette situation que je déteste tellement, être si fragile et imprévisible. Moi qui suis maniaque ça me fait tout drôle de ne plus du tout contrôler mes émotions. Alors quand ça ne va pas j’écris, encore et encore, car les larmes m’empêchent d’en parler mais pas d’écrire. Et quand les sanglots sont trop fort je fais une pause, j’essuie mes joues salées et je reprends mon récit plus tard.
Car avec Morgan nous n’abordons pas le sujet. Il m’a dit qu’il le ferait quand il serait prêt. Je sais qu'il est malheureux et qu'il souffre aussi. Mais je respecte son choix et j’attends. Moi en attendant j’en parle quasiment tous les jours. À mon téléphone dans mes brouillons mais aussi à Lucile, à Mélanie. (Alors encore merci les filles si vous passez par là, pensez à me facturer les séances de psy/coach de vie à l’occasion !). Et puis à d’autres aussi. À ceux qui me questionnent et à ceux qui partagent ma peine pour l’avoir vécu sensiblement de la même manière.

Et pour tous les autres ne soyez pas gênés de venir me parler (si vous en avez l’envie). Car j’ai déjà cette désagréable sensation d’être désormais « à part » alors ne me mettait pas plus de côté. Je sais que c’est de la pudeur, de la crainte de me faire du mal et de ne pas trouver les bons mots aussi. Sachez juste que si je n’ai pas envie de vous répondre parce que ce n’est pas le moment je ne me forcerais pas. Mais le reste du temps ça me fait toujours plaisir de vous lire et d’échanger avec vous, que ce soit pour des futilités ou des sujets plus importants... 

Merci à ceux qui auront pris le temps de venir à bout de ce long pavé.
Si vous saviez le bien que ça me fait de mettre des mots sur tout ça...
A très vite,

Manon



9 commentaires:

  1. Coucou Manon,
    Un joli texte poignant...comme tu dis ça fait du bien de mettre des mots sur ses maux et tu as raison, écrire libère beaucoup... Je t'ai découverte sur insta et j'adore te suivre et j'ai été très touchée par ce qui t'es arrivée car j'ai une amie qui a vécu la même chose et je l'ai appris le jour ou j'ai lu ton premier article confessions...si tu savais comme j'ai pleuré aussi pour toi même si je ne te connais pas personnellement ton histoire m'a beaucoup émue... Le temps t'aidera à apaiser ton cœur et vous avez raison de garder une part de secret autour de votre petit ange...concernant ce qu'il s'est passé avec ta jolie Holly tu n'es pas une mauvaise
    mère tu es simplement une maman qui a craqué et c'est humain ! J'adore te suivre et ne t'arrête pas de partager j'aodre te suivre ! Douce soirée. Amandine happy_mamandine

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  2. Ton récit est très touchant. Ces 7 mois, la terrible annonce, le quotidien et la réalité. Tout y est. Difficile de broder tout cela à la fois, mais sois sur d’une chose, même si tu t’emportes avec Holly, cela arrive et je suis sûr que tu lui expliques à merveille. Tu es une femme et une maman douce et adorable. ❤️

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  3. Manon petit chat! Toute cette sensibilité est tellement belle tu sais... tu es très touchante, tellement douce et forte à la fois. Continue comme ça, ce que tu fais tu le fais très bien!! Je t'embrasse fort Manon!

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  4. Une bouleversante confession Manon... c’est un sentiment particulier qui m’anime à la fin de cette lecture, étant maman ton
    Histoire m’affecte Beaucoup et ça me rappelle que j’ai la chance d’avoir deux enfants en bonne santé, et que nous ne sommes rien face à l’immensité de ce monde... ça m’arrive de perdre patience avec mes filles (et bien plus souvent qu’il faudrait !!) mais quand je lis ces mots je me dis que je n’ai pas le droit de me plaindre pour des futilités du quotidien... tu es une personne très courageuse et c’est tout à ton honneur de si bien retranscrire tes sentiments par écrit et surtout de nous faire partager d’une belle manière tout ça...
    Laura ��

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  5. Manon, tu ne seras jamais une mauvaise mère car tu as le courage d avancer dans cette vie qui ne t a pas épargné. Ton récit est poignant, touchant...
    La route est longue elle ébranle la personne que tu es mais tu en ressortiras grandi différente

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  6. Pas de mots particuliers comme tu l expliques malheureusement aucun mot n est à sa place face à une telle histoire ... Ton histoire m a bouleversé ... Tu m as l air d être une personne simple et en parallèle tellement forte, humble, modeste, pudique, discrète, généreuse, qui a envie de donner de mamour en abondance. Ta façon d'écrire est juste parfaite. Tu te soulages parfois en écrivant, mais tu nous fais prendre un peu plus conscience quil faut savourer cette vie entourée de nos enfants en bonne santé alors merci. Tu m as l air d être une formidable maman. Tes 2 enfants doivent être fiers. Tu as tout mon respect ��

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  7. Je ne sais pas tellement quoi dire car rien n’effacera ta douleur... mais je peux au moins te dire que Holly a la chance de t’avoir comme Mman et que au-dessus de vous cette magnifique étoile ⭐️ brille plus fort que tout et veille sur vous.. des bisous ��

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  8. Tu as raison. On ne trouve jamais les bons mots face à ce genre de situation. On essaye de se mettre à ta place et déjà ça serre si fort le coeur. La tentation est forte quand le bébé n'a jamais "vu le jour" de simplement nié son existence . Je crois cependant que c'est une erreur.tu es bien maman deux fois. Ton deuxième bébé n'est certes pas à vos côté mais il n'est pas " rien". Puisqu'aujourdhui on formule des voeux je te souhaite de conserver ta famille toujours aussi unie et d arriver petit à petit à chérir le souvenir de ton deuxième bébé avec de moins en moins de souffrance. Je te suis sur instagram depuis un moment maintenant et tu as ce don de rendre les choses plus belles...Très belle année à toi et à ta famille belle manon

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  9. Je viens de tomber par hasard sur votre page instragram et donc votre blog. Je n'ai pas de mots devant votre texte,je suis tellement émue, je me retrouve exactement dans ce que vous dites, c'était il y a 2ans. Bravo pour votre courage de nous livrer tout ça et tout mon soutien vous accompagne dans votre reconstruction

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